La décohabitation se poursuit
Au 22 août 2012, la Polynésie française compte 88 000 logements, soit 8 000 de plus qu'en 2007. Le nombre de résidences principales représente 82% du total des logements et a progressé de 8 % par rapport à 2007 alors que la population a augmenté de 3 % seulement. Depuis vingt-cinq ans, les ménages complexes composés de plusieurs noyaux familiaux deviennent moins nombreux. Ce phénomène de décohabitation et la baisse de la natalité contribuent à la baisse régulière de la taille moyenne du ménage : 3,6 en 2012 contre 4,7 en 1988. 86 % de la population polynésienne vit dans une maison, et 8 % dans un immeuble ; sept ménages sur dix sont propriétaires de leur logement. L'habitat collectif progresse sur l'île de Tahiti, où 12 % des personnes habitent un immeuble (+ 3 points en cinq ans). À Papeete en particulier, 29 % des habitants vivent en immeuble.
Une forte progression des logements vacants
En août 2012, 10 % des logements de Polynésie française sont vacants et leur nombre a progressé de 33 % entre les deux recensements, soit une moyenne de 440 logements vacants par an. Les deux tiers de ces logements vacants se situent dans l'île de Tahiti, principalement dans les communes de Punaauia et Papeete qui concentrent chacune 12 % des logements vacants. Moorea regroupe 10 % des logements vacants, essentiellement des maisons individuelles. Sur Papeete, la moitié de ces logements ont été construits avant 1989 et concernent davantage les immeubles privés. Les logements vacants sur Punaauia sont, soit des appartements en immeubles collectifs récents, soit des maisons individuelles plus anciennes.