• Masse salariale : La masse salariale est le cumul des rémunérations brutes des salariés de l'établissement (hors cotisations patronales).

  • SMIG : Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) est le niveau de salaire considéré comme minimum vital, pour tout le monde, quelle que soit la profession.

  • Indice Big Mac : Chaque année, le magazine britannique “ The Economist ” publie “ l’indice Big Mac ”, qui correspond au prix du hamburger Big Mac de chez “ Mac Donald ”, converti en dollar américain, dans un grand nombre de pays. Comme les éléments de fabrication de ce produit standard sont invariables dans tous les pays du monde, au niveau des ingrédients constitutifs (pain, viande, tomates...) comme des charges afférentes  (salaires, loyers, équipements...), ils autorisent directement les comparaisons internationales. En effet, les variations de prix sont révélatrices uniquement de la plus ou moins grande cherté de ce produit d’un pays à l’autre, à qualité constante.

  • Montant mensuel du SMIG : en Polynésie française, l’arrêté n°13 CM du 20 septembre 1984 a fixé la durée légale du travail effectif des salariés à 39 heures par semaine, soit 169 heures par mois, conformément à l’accord tripartite du 14 octobre 1983. Le montant mensuel du SMIG est calculé depuis sur cette base horaire.

  • Salaires conventionnés : salaires des secteurs professionnels dotés d’une convention collective, à savoir, bâtiment et travaux publics, banque, industrie, commerce, imprimerie-presse, aéronautique, hydrocarbures et hôtellerie. Ces salaires sont renégociés périodiquement sur la base de l’évolution de l’indice des prix à la consommation.

  • Indexation du SMIG et des salaires conventionnés : en Polynésie française, le SMIG ainsi que les salaires conventionnés sont toujours indexés sur l’évolution de l’indice des prix à la consommation. Dès que la hausse de cet indice atteint au moins 2% (par rapport à l’indice constaté lors de l’établissement des salaires minima antérieurs), le relèvement est réalisé automatiquement dans la même proportion. En France métropolitaine, depuis le début des années quatre-vingt, les évolutions des prix et des salaires sont désindexées ; s’il existe un seuil de déclenchement du SMIC (au moins 2% de hausse de l’indice des prix hors tabac), l’impact de cette hausse n’est pas mécaniquement répercuté, mais fait l’objet de négociations.
  • Coût employeur : il correspond à l’ensemble des coûts incombant à l’employeur en contrepartie directe de l’emploi d’un salarié. Outre le salaire brut (cotisations sociales incombant au salarié incluses), il comprend les cotisations patronales légales. Au 1er janvier 1997, les taux de cotisations sociales (salariales et patronales) à la Caisse de Prévoyance Sociale de Polynésie (CPS) correspondant au SMIG varient dans une fourchette de 37,55% et 44,76% selon les secteurs d’activité (hors armement).

  • Pouvoir d’achat du franc : il indique l’érosion monétaire due à l’inflation, celle-ci étant mesurée à travers l’évolution de l’indice des prix à la consommation des ménages. Par exemple, les prix ayant augmenté de 2% en Polynésie entre les mois de décembre 2001 et 2002, 100 F.CFP de 2001 équivalent en terme de pouvoir d’achat à : 100 x 1,02= 102 F.CFP de 2002. On dit aussi que 100 F.CFP “ courants ” de 2001 valent 102 F.CFP “ constants ” de l’année 2002.

  • Parité fixe du franc pacifique :  avant le 1er janvier 1960, 1 F.CFP valait 5,55 FF, puis du fait du passage des anciens aux nouveaux francs français, 1 F.CFP vaut 0,055 F, et avec la mise en place de l’Euro qui n’a pas changé le taux de change 1 F.CFP vaut 0,0084 Euro(1 Euro= 119,33 F.CFP).